Foire au Questions
Afin de vous venir en aide le plus efficacement possible, nous avons sélectionné les 10 questions les plus courantes en matière de syndicat. Cependant, si vous souhaitez avoir plus de détail, notre directeur de l'organisation ce fera un plaisir de vous répondre, pour tous les détails voir l'onglet recrutement.
Se syndiquer... Pourquoi?
Essentiellement, un syndicat est un outil pour les travailleurs et travailleuses afin d’améliorer leurs conditions de travail et défendre leurs droits et intérêts.
Au sens large, le but premier d’un syndicat est de renforcer le respect de ses membres et leur dignité, d’éliminer l’injustice, le favoritisme et la discrimination. Le syndicat vise aussi à éliminer les décisions arbitraires de l’employeur dans l’attribution des promotions, des postes vacants, des mises à pied, des congédiements, des choix d’horaire de travail et de vacances ou autres.
Voici donc les raisons les plus courantes qui motivent les travailleurs et travailleuses à adhérer au syndicat.
Pourquoi choisir le local 1999 des teamsters?
En premier lieu, nous sommes l’un des plus importants locaux au Canada et nous possédons aussi la meilleure structure syndicale. Être affilié à un syndicat comme le nôtre vous permet de profiter de notre expérience et notre force économique afin de négocier efficacement avec votre employeur des salaires adéquats, de bonnes conditions de travail ainsi que la sécurité d’emploi.
L’objectif du local 1999 est de maintenir et améliorer continuellement le niveau de vie des travailleurs et travailleuses, et ce, de tous les niveaux de notre société. Nous sommes un syndicat professionnel et expérimenté et nos membres œuvrent dans des domaines très diversifiés. Notamment celui des brasseries, liqueurs douces, l’alimentation, la restauration, l’hôtellerie, l’aviation, la livraison des petits colis, et plusieurs autres.
Notre devoir aux yeux de nos membres est d’être un syndicat honnête et intègre qui offre les meilleurs services avec une cotisation équitable.
Qui peut se syndiquer?
Tous les travailleurs et travailleuses qui reçoivent un salaire d’un employeur ont le droit de se syndiquer (article 3 du Code du travail), et ce, incluant les employés et employées travaillant à temps plein, partiel, occasionnel et surnuméraire.
Les gens qui ne peuvent se syndiquer, par la loi sont : les représentants et représentantes de l’employeur (contremaîtres) qui ont le pouvoir d’embaucher, de congédier ou d’imposer une mesure disciplinaire à un autre salarié ou salariée.
Quand peut-on se syndiquer ou changer de syndicat?
-
Une requête en accréditation peut être déposée en tout temps s’il n’existe pas de syndicat accrédité chez le groupe d’employés qui souhaite se syndiquer (article 22 du Code du travail & article 24 du Conseil canadien – CCRI)
-
S’il existe déjà un syndicat, pour une convention au provincial, les périodes légales varient selon la durée de la convention collective (article 22d du Code du travail) par exemple :
-
Une convention de 3 ans et moins : entre le 90e et 60e jour précédent la date d’expiration.
-
Une convention de 3 ans et plus : entre le 180e et 150e jour précédent la date d’expiration.
-
-
Pour une convention collective fédérale (conseil canadien des relations industrielles), la période légale représente les 3 mois précédents la date d’expiration, pour une convention de 3 ans et moins.
-
Pour une convention de 3 ans et plus, la période légale ouverte revient tous les ans suivant la troisième année de la signature pour une durée de 3 mois.
L’adhésion à un syndicat est-elle libre?
Absolument! L’article 13 du Code du travail vise la protection des travailleurs et travailleuse et interdit l’usage de toute intimidation ou menace pour influencer une personne à devenir membre, à s’abstenir d’être membre ou à cesser d’être membre d’un syndicat.
Quelles sont les conditions pour être accrédité?
-
Le syndicat doit, au moment du dépôt de sa requête en accréditation, posséder au moins 50 % plus un des cartes d’adhésions signées du groupe de travailleurs et travailleuses demandant d’être représenté par un syndicat.
-
Pour qu’une carte d’adhésion soit valide, chaque personne doit payer de sa poche le montant prévu par la loi :
-
-
2.00 $ au provincial (article 36.1 du Code du travail)
-
5.00 au fédéral (article 31.1 b du Conseil canadien des relations industrielles)
-
Nos conditions de travail sont-elles protégées?
Oui, selon l’article 59 de Code du Travail de la commission des relations de travail, l’employeur n’a pas le droit de modifier aucune condition de travail sans le consentement écrit du syndicat, qu’il s’agisse : du salaire, de l’horaire, des fonctions ou des tâches, etc.
Est-ce que l'employeur sait qui à signé une carte?
Non, l’appartenance d’une personne à association ne doit être révélée par quiconque au cours de la procédure d’accréditations, sauf aux personnes de la commission des relations du travail affectées au dossier, lesquelles sont tenues de ne pas divulguer ces renseignements, et ce, selon l’article 36 du Code du travail.
L'employeur a-t-il le droit de me congédier?
L’employeur ne peut licencier une personne sous prétexte qu’elle a signé une carte d’adhésion syndicale ou parce que celle-ci prend part à ses activités puisque l’article 14 du Code du travail l’interdit formellement.
Si l’employeur décide de quand même congédier un travailleur ou une travailleuse, il doit, à la satisfaction du commissaire du travail, prouver qu’il a effectué le congédiement pour cause juste et suffisante autre que les activités ou les opinions syndicales de la personne concernée.
Dans le cas où il ne peut pas en faire preuve, il doit réintégrer la personne dans ses fonctions dans les 8 jours suivant la décision du commissaire du travail et lui verser son plein salaire rétroactivement à la date du congédiement.
Il est important de retenir qu’une plainte, en vertu de l’article 15 du Code du travail, doit être envoyée au ministère du Travail dans les 30 jours suivant le congédiement ou la mesure disciplinaire. Il est du devoir du travailleur ou de la travailleuse d’aviser le responsable syndical au dossier de toutes les infractions commises par l’employeur suite au dépôt de la requête en accréditation.
Quelles peuvent être les réactions de l'employeur lors d'une campagne de syndicalisation?
Malheureusement, le genre de réaction le plus commun vise à faire des menaces de fermeture, à faire circulé des faussetés sur le syndicat et il ira même jusqu’à faire de fausses promesses afin de vous influencer et ainsi vous empêcher de vous syndiquer.
D’autres employeurs tenteront d’implanter un syndicat indépendant qu’il pourra facilement contrôler par la suite pour arriver à diviser les employés, les monter les uns contre les autres ou encore pour faire des enquêtes individuelles pour arriver à savoir quels employés ont signé des cartes d’adhésion malgré l’article 12 du Code du travail qui interdit formellement ce genre d’activité.
Dans le cas où votre employeur a recours à la manipulation, aux menaces ou autres, il est primordial d’aviser votre responsable afin qu’il puisse intervenir dans les plus brefs délais.