Faisant l’objet d’un maraudage, les travailleurs et les travailleuses de Molson affiliés à la Section locale 1999 des Teamsters ont choisi la stabilité des Teamsters par une large majorité plutôt que de miser sur la CSN, un syndicat dont la crédibilité reste à prouver.
La CSN, qui a pourtant clamé victoire, a plutôt subi une humiliante défaite.
« Nous sommes quotidiennement en contact avec nos membres et au moins 70 % d’entre eux ont clairement dit « non » à la CSN, explique le président de la Section locale 1999 des Teamsters, Michel Héroux. Ils veulent continuer à être représentés par le plus puissant syndicat dans le secteur privé en Amérique du Nord, c’est-à-dire les Teamsters. »
La campagne de maraudage a plutôt démontré que les salarié·es de Molson avaient confiance aux Teamsters.
De nombreux défis
Depuis des années ces travailleurs et travailleuses ont fait face à plusieurs défis : réduction du nombre de postes, restructuration des activités et déménagement de l’usine sur la Rive-Sud de Montréal, notamment, ont créé de l’anxiété et de la colère. Les pertes d’emplois des dernières années ont été causées par des décisions de l’employeur.
Un changement d’allégeance syndicale aurait eu des répercussions catastrophiques sur leur capacité à défendre leurs intérêts et à faire avancer les dossiers importants.
« Les membres ont fait le bon choix, de conclure le leader syndical. Il faut maintenant tourner notre regard vers l’avenir puisque nous entreprenons le renouvellement du contrat de travail bientôt.